Noi, naufraghi
Uma visão multilingue das consequências das alterações climáticas
Uma visão multilingue das consequências das alterações climáticas
Las inundaciones tienen una gran fuerza destructora, tienen la capacidad de destruir vidas, el agua arrasa ciudades en cuestión de segundos. Es un fenómeno natural que, por culpa del cambio climático, cada vez se vuelve más frecuente y más destructivo. Por lo que ha llegado a la pantalla grande, el cine lo ha utilizado en numerosas ocasiones como desarrollo central de la trama, explorando diferentes temáticas como el peligro (danger), la caída de la civilización (l'effondrement civilisationnel) o incluso la belleza caótica de la naturaleza (beauté chaotique de la nature). Hay varias formas de tratar estos sucesos, según el género lo trata de diferentes maneras, como algo terrorífico, dentro del género de terror como Crawl, una película de miedo; también, en películas apocalípticas como 2012. Y además, para los más pequeños, las películas de animación, también tocan este tema como las animaciones de Ponyo y Flow.
Dans le film Crawl (2019), réalisé par Alexandre Aja, les inondations ne sont pas qu’un décor : elles deviennent un véritable protagoniste du récit. L’histoire se déroule en Floride lors d’un ouragan de catégorie 5. Une jeune femme, Haley, se retrouve coincée dans la maison familiale inondée, où elle doit affronter à la fois la montée des eaux et des alligators affamés.
Les inondations dans ce film servent plusieurs objectifs narratifs. D'abord, elles isolent les personnages, amplifiant la tension. Ensuite, elles augmentent les enjeux en restreignant les mouvements et en transformant chaque pièce en piège mortel. Les eaux troubles ajoutent une dimension d’inconnu, masquant les prédateurs et rendant chaque instant imprévisible. Enfin, elles rappellent la force incontrôlable de la nature, une thématique récurrente dans l'horreur, où l’homme est confronté à son impuissance face aux éléments. Avec Crawl, l’inondation devient un catalyseur de terreur brute et viscérale.
Dans le genre apocalyptique, les inondations sont souvent employées pour représenter la fin d’un monde, qu’il soit physique ou symbolique. Dans 2012 (2009), Roland Emmerich orchestre des scènes spectaculaires de destruction où des tsunamis gigantesques submergent des continents entiers. Ces vagues colossales ne se contentent pas de détruire des villes, elles effacent littéralement des civilisations.
La représentation des inondations dans 2012 dépasse l’individuel pour embrasser une dimension collective. Les tsunamis dans ce film ne sont pas qu’un phénomène naturel ; ils deviennent le reflet de l’incapacité de l’humanité à contrôler son destin face à des forces cosmiques. Ces scènes spectaculaires servent aussi de mise en garde environnementale, rappelant l’impact des actions humaines sur l’équilibre de la planète. En exploitant des effets visuels époustouflants, 2012 fait des inondations un spectacle apocalyptique où l’eau, source de vie, devient un outil de destruction massive.
Dans le domaine de l’animation, les inondations sont souvent représentées avec une approche plus lyrique ou symbolique, en mettant l’accent sur leur beauté ou leur mystère. Ponyo sur la falaise (2008) de Hayao Miyazaki illustre cette vision. L’inondation qui envahit le village côtier où vivent les protagonistes n’est pas présentée comme une menace destructrice, mais comme une conséquence de la magie de Ponyo, une petite fille-poisson. Les eaux débordantes deviennent un terrain d’aventure, où les personnages voguent sur des bateaux improvisés dans un monde submergé.
Chez Miyazaki, les inondations incarnent une harmonie troublante entre l’homme et la nature. Elles sont à la fois perturbantes et merveilleuses, soulignant le thème récurrent de l’équilibre écologique. Cette approche contraste radicalement avec les visions catastrophiques des films apocalyptiques.
De manière plus intrigante, le film d’animation Flow de Gints Zilbalodis, prévu pour une sortie en France le 30 octobre 2024, adopte une approche différente. Dans cet univers submergé où toute vie humaine semble avoir disparu, un chat se réveille et se retrouve face à un monde inconnu. Trouvant refuge sur un bateau en compagnie d’autres animaux, il doit apprendre à collaborer avec eux, surmontant à la fois sa peur de l’eau et les défis de la cohabitation.
Flow mêle minimalisme et symbolisme, offrant une vision métaphorique des relations interpersonnelles et de la résilience face à l’adversité. À travers son animation épurée et son récit introspectif, le film explore la dynamique complexe de survie dans un monde transformé. Le voyage du chat devient un miroir des luttes universelles : le besoin de s’adapter, de surmonter ses peurs, et de trouver sa place au sein d’une communauté.
Ya sea para generar un miedo visceral (Crawl), representar el colapso total de un mundo (2012), o servir como telón de fondo para una reflexión poética (Ponyo y Flow), las inundaciones se imponen como un poderoso elemento narrativo. Su capacidad para encarnar tanto la amenaza como la transformación las convierte en un motivo versátil que trasciende los géneros. Con películas como Flow, el agua es explorada desde nuevas perspectivas, recordándonos que, incluso en su fuerza destructiva, sigue siendo un símbolo de esperanza, renovación y supervivencia.
ELISA GARCIA PANERA & ACHILLE GAST